Langues étrangères - ÉNSA Versailles

Langues étrangères

Langues étrangères questionne l’injonction de construire durable, construire un édifice qui donne du sens à la nécessité́ d’habiter quelque part dans un avenir plus frugal, d’une architecture plus essentielle.

In UNGERS Oswald Mathias, Morphologie City Metaphors, Köln, Verlag der Buchlandlung Walter Köning 1982, p. 105

S’interroger en utilisant des langages architecturaux qui seront alternatifs aux nouveaux modes constructifs annoncés vertueux.
Il s’agirait de repositionner l’architecture, ses théories et ses pratiques dans toute son histoire, dans sa critique des évolutions techniques et culturelles à ce moment de la crise écologique. Cet état de conscience nous propose l’invention, une approche inspirée de l’économie des systèmes : économie du lieu, économie des composants. Une certaine ruse pourrait-on dire, à partir de conditions ordinaires. Le projet d’architecture, à son tour économe de subjectivité́, balance entre archaïsme et sublime. Cette notion d’économie interroge l’histoire, les techniques, le commun, et questionne les notions de matérialités, ressources, confort, énergies, relation aux milieux, relation au territoire, à la recherche d’une architecture bienveillante juste et prospective.

Collage et méthode : le projet d’architecture, à la fois sujet et outil, cherche à établir un langage étrange et inconnu issu du croisement et du dialogue entre les champs des connaissances, entre les enseignants.
La transversalité́ pédagogique et intellectuelle qui existe à l’ÉNSA Versailles est l’outil principal de ce langage critique. Les points de vue et les corpus sont multiples, la prise de distance critique nécessaire organisera la rencontre de ces connaissances. 1+1= 3 sont autant d’exemple de collages, de juxtapositions et d’outils pour découvrir notre terra incognita.