Langues étrangères - ÉNSA Versailles

Post-compact City

Projet de master du 2ème semestre, encadré par Pierre Antoine et Elisabeth Lemercier

P45, Tropicalisme, modernité - Brasilia / © Pierre Antoine

Ce P45 s’inscrit dans la logique d’une collaboration qui existe depuis longtemps avec la faculté d’architecture de Rio de Janeiro et depuis 3 ans avec celle de Brasilia. Par le voyage et un workshop coordonné entre les 3 écoles, il s’agit d’explorer la richesse d’un échange pédagogique et la spécificité du contexte brésilien d’un point de vue culturel, architectural et politique dans une dimension historique et contemporaine. Ces trois précédents ateliers collaboratifs ont donnée lieu à trois axes de réflexion à partir la ville de Brasila (le projet moderne brésilien comme promesse d’émancipation et son actualité contemporaine, ses cités satellites en contrepoint et la fabrique du paysage autour du lac de Pananoa).

Cette année, l’atelier intitulé « Post-Compact City » abordera les problématiques issues l’ouvrage éponyme publié en 2021 et qui fait en partie suite à ces trois années d’échange.
Il s’agira de développer une réflexion sur la condition de non-lieu, de non-bâti, abordée dans une approche élargie du paysage urbain comme source potentielle de conception propre à articuler l’existant aux développement de nouveaux projets essentiels à la vie urbaine et à ses modes d’habiter.
Le lieu choisi pour le workshop est la région de Xerém, municipalité de Duque de Caxias dans la Baixada Fluminense, à 50 km de Rio de Janeiro, qui connaît une urbanisation rapide. Il est situé sur la montée de Serra Fluminense entre les plaines côtières et la vallée formée par Serra do Mar et Mantiqueira. Dans cette région, se situe le Campus UFRJ - Duque de Caxias, il nous accueillera pour réaliser cet atelier de projet avec des étudiants de l’UFRJ et de l’UnB. A cette fin, il est prévu de dédier ces 7 jours d’ateliers à des visites de terrain et à la discussion en studio de l’élaboration de problématiques de design pour y inclure la possibilité d’une urbanité moins figée, moins théorique et plus disposée à articuler l’existant avec des activités essentielles à la vie urbaine et ses modes d’habiter.