École - La Maréchalerie

Didier Fiuza Faustino, Till Roeskens, Laurent Tixador. SUR DES TERRITOIRES FLUIDES

Du 17 septembre au 11 décembre 2016
Réunissant vidéos, sculptures, installation et performances, l’exposition Didier Fiuza Faustino, Till Roeskens, Laurent Tixador. Sur des territoires fluides. donne à voir des expériences nourries du monde, de l’utopie, du paysage, de la ville et de ses emblèmes. Didier Fiuza Faustino (né en 1968) aborde les rapports complexes entre le corps humain et l’habitat qui l’entoure, de manière « construite ». Créateurs d’½uvres plastiques mais aussi d’architectures, Didier Fiuza Faustino ½uvre à la frontière entre ces deux disciplines et renouvèle à chaque projet une expérience corporelle de l’espace. A La Maréchalerie il présente une installation composée de barrières Vauban utilisées habituellement par les forces de l’ordre pour canaliser les foules qu’« il transforme en une sculpture invitant à repenser l’ordre imposé ». « Retravaillées selon des formes classiques, les barrières acquièrent une dimension esthétique inspirée des jardins à la française et formalisent la relation entre architecture militaire et jardin ». Amateur de géographie « appliquée », Till Roeskens (né en 1974) appartient à la famille des artistes-explorateurs. Son travail se développe dans la rencontre avec un territoire donné et ceux qui tentent d'y tracer leur chemin. Ce qu'il ramène de ses errances, que ce soit sous la forme d'un livre ou d'un film, se veut une invitation à l'exercice du regard. Ses « tentatives de s'orienter s'élaborent avec le souci récurrent de toucher un public non averti et de rendre les personnes rencontrées co-auteurs de l'½uvre ». A La Maréchalerie Till Roeskens présente deux films à propos de deux territoires. L’artiste révèle ainsi les conflits intérieurs et les paradoxes créateurs de beauté présents au sein de toute cité. Laurent Tixador (né en 1965) se confronte quant à lui au paysage et au territoire de manière extrême et directe. En organisant une chasse à l’homme dont il est la proie tout en reliant à pied Nantes à Paris, ou en réalisant la première « expédition artistique » rejoignant le Pôle Nord géographique, Laurent Tixador traite de l’exploration d’un territoire comme d’une performance en elle-même. Ses ½uvres révèlent ensuite les traces photographiques, filmiques et des objets fabriqués ou récupérés lors de ces « périples ». A La Maréchalerie Laurent Tixador présente deux films ; le premier - tourné au gré des événements dans une ancienne caserne habitée par l’équipe de tournage - donne à voir la mise en place d’une sorte d’utopie communautaire ; et le second, journal de bord d’un nouveau genre, où Laurent Tixador tente de survivre seul pendant plusieurs jours dans la forêt de Chamarande avec pour tous attributs ses lunettes et son téléphone, éprouvant ainsi le corps de l’artiste. Installation in situ, pratiques de l’errance, performances, ou traces d’expérimentations géographiques passées, l’exposition Didier Fiuza Faustino, Till Roeskens, Laurent Tixador. Sur des territoires fluides. se propose de livrer trois regards (d’artistes) engagés - politiquement et/ou physiquement - d’« un questionnement permanent sur ce qu'il est possible de saisir de l'infinie complexité du monde ». Vernissage Jeudi 6 octobre A partir de 18h Performance Jeudi 6 octobre Plan de situation : Consolat Mirabeau de Till Roeskens à 18h30 (durée 1h30 environ) Entrée libre



Didier Fiuza Faustino, Love Songs for Riots — 2013. photo Eduardo Serafim


Didier Fiuza Faustino, Love Songs for Riots — 2013. photo Eduardo Serafim


 


Laurent Tixador, Bouteille, Au naturel, 2015. Photo Eduardo Serafim


Till Roeskens, Plan de situation : Consolat Mirabeau, 2012 Photo Eduardo Serafim

 


Laurent Tixador, Croisière sur Berge, 2016