Soutenance - Mémoires de fin d'études

Soutenances des Mémoires de fin d’études

Soutenance du séminaire [Philosophie politique de la nature] coordonné par Jeremy Lecomte

 

Programme de la journée

10h - Accueil et présentation générale de la journée

10h15 -Tom Beldjilah
Muter sous la contrainte : une vision prospective de l’emploi du ciment
Jury : Jeremy Lecomte, Clara Baudy, Hugo Soucaze

10h45 - Hiba Aya Benjouad
Au-délà du pétrole : une dynamique de pouvoir entre économie etécologie dans le contexte du projet Willow
Jury : Jeremy Lecomte, Clémence Seurat, Hugo Soucaze

11h15 - Maeva Iorio
Un écosystème menace : L’exploitation pétrolière du delta du Niger par l’Entreprise Shell
Jury : Jeremy Lecomte, Océane Ragoucy, Hugo Soucaze

11h45 - Lou Cavallo
Quand l’étau se resserre : Bargny à la croisée des défis de l’érosion côtière et d’une politique d’émergence délétères
Jury : Jeremy Lecomte, Clara Baudy, Océane Ragoucy.

12h15 - Déjeuner

14h - Agathe Riot
Les Alpes : À l’assault d’un avenir vertigneux, où surpopulation et réchauffement climatique appellent à la réinvention des refuges
Jury : Jeremy Lecomte, Océane Ragoucy, Clémence Seurat

14h30 - Agnès Teissedre
L’Érosion côtière en France : l’exemple des communes à risque en Seine-Maritime
Jury : Jeremy Lecomte, Clara Baudy, Gwenael Delhumeau

15h - Nazca Bize
Les méanders de l’Arizona : Réflexions sur la crise de l’eau dans le sud-ouest des États-Unis
Jury : Jeremy Lecomte, Gwenael Delhumeau, Clémence Seurat.

15h30 - Délibérations
16h30 - Résultats et pot de clôture

Présentation du séminaire

Le séminaire de mémoire « Philosophie politique de la nature » entend orienter, encourager et accompagner le travail d’étudiantes et d’étudiants soucieux de considérer l’architecture comme un champ de problématisation spatiale du bouleversement écologique auquel nous sommes confrontés.

Si ce bouleversement écologique (réchauffement climatique, épuisement des ressources, extinction extensive de la faune et de la flore) ne saurait faire débat, la question de savoir comment l’analyser et comment y répondre est loin d’être aussi consensuelle. Si nombreux sont les termes qui sont venus problématiser de différentes manières la dénomination trop générique d’anthropocène, les questions demeurent les mêmes : quel est véritablement l’anthropos dont nous parlons quand nous parlons d’anthropocène ? De quel modèle de société parlons-nous quand nous parlons d’effondrement ? Jusqu’où faisons nous remonter les causes de la crise à laquelle nous sommes confrontés ? À l’épuisement des ressources engagé par la mondialisation depuis les années 1970s ? À la révolution industrielle? À l’émergence du capitalisme ? À la structuration de la modernité ? À la révolution néolithique ? Chacune de ces origines engage non seulement l’écriture d’une histoire différente mais également la projection d’un horizon différent. Dans chaque cas, la crise et l’urgence dont nous parlons ne sont pas les mêmes. Dans chaque cas, les solutions immédiates et les possibles alternatives auxquelles nous pensons ne sont pas les mêmes.

A lire, une sélection des mémoires des années précédentes